Art Paris Art Fair, le rendez-vous incontournable de l’art moderne et contemporain du Printemps à Paris, qu’il ne fallait absolument pas manquer.

La 21ème édition de Art Paris Art Fair a réuni au Grand Palais cette année 150 galeries d’art moderne et contemporain sous 2 thématiques : l’Amérique latine « Etoiles du Sud : Une exploration de l’art de l’Amérique Latine » et les femmes artistes Françaises « Une Scène Française d’un autre genre ». Positionné comme le rendez-vous incontournable du printemps à Paris, Art Paris Art Fair a misé sur sa différence et a mis l’accent sur les scènes européennes de l’après-guerre à nos jours tout en explorant la création internationale (Asie, Afrique, Moyen-Orient ou Amérique latine).

Sous le Commissariat de l’Association AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibition) cofondé en 2014 par Camille Morineau, historienne de l’art spécialiste des artistes femmes et directrice des Expositions et Collections à la Monnaie de Paris, 25 femmes artistes d’art moderne et art contemporain ont été sélectionnées et présentées cette année par les galeries. Chacune des femmes artistes disposait d’un texte retraçant son travail et écrit par AWARE. Valentina Locatelli, commissaire d’exposition indépendante a quant à elle pris en charge la représentation sur cette édition, de l’art de l’Amérique Latine des années 1960 à nos jours.

Une année marquée décidément sous le signe de la découverte mais aussi du record avec les 46 Solo show, expositions monographiques à découvrir au fil du parcours de visite. J’ai été notamment ravie de voir le travail de Mathieu Ducournau bénéficier d’un solo show, exposé par la Galerie Chevalier. J’avais eu le plaisir de découvrir ses œuvres sur l’édition 2018 de Art Paris Art Fair. Quelle n’a pas été ma surprise d’ailleurs lorsque j’ai vu Mme Brigitte Macron à son tour venir découvrir le travail de Mathieu Ducournau. Je suis ravie d’ailleurs de constater que l’art textile contemporain trouve sa place au sein de plus en plus de salons ou foires d’art contemporain.

Aussi, j’ai pu admirer à nouveau le travail vibrant de couleurs et d’émotions de Kyung-Ae HUR ; celui de Sheila Hicks, son œuvre ‘La Sentinelle’ (2014) placée au-dessus des escaliers sous la coupole du Grand Palais, était majestueuse.

Une très belle découverte cette année : Ángel Alonso, un grand peintre d’origine espagnole, né à Laredo en 1923 (dans le Pays Basque espagnol) et mort à Paris en 1994. Son travail s’articule autour d’une réflexion sur la couleur et la matière, il travaillait la glaise, la poudre de marbre, l’anthracite et les pigments purs. J’ai eu d’autant plus de plaisir à découvrir cet artiste de par mes racines du côté maternelle avec le Pays Basque espagnol.

Plusieurs raisons encore de ne pas manquer cette édition, riche de multiples découvertes : ‘To exist or to sustain’ (2016) de Myungil Lee ; ‘The Apartments’ (2019) et ‘Summer Faculty’ (2018) de Blaise Drummond ; le travail de Vera Pagava (Galerie Chauvy) ; l’artiste Eva Taulois (Galerie des petits carreaux) ; les dessins sur marbre de l’artiste Marie Orensanz ; les tissages végétaux de Marinette Cueco ; ‘Una Gruesa de chullos’ (2013) de Ximena Garrifo-Leca (Perou), etc…

Difficile de citer tous mes coups de cœur, assurément un rendez-vous incontournable de l‘art moderne et contemporain pour tous les passionnés. Pour en savoir plus

mathieu ducournau  Galerie Chevalier – Mathieu Ducournau

Angel Alonso

 

 

 

 

 

 

Ángel Alonso

 

Eva Taulois Eva Taulois

Sheila Hicks

 

 

 

 

 

 

 

Sheila Hicks, ‘La Sentinelle’

Kyung Ae HUR

 

 

 

 

 

 

 

Kyung Ae HUR

Blaise Drummonds

 

 

 

 

 

Summer Faculty, Blaise Drummonds

Vera Pagava  Vera Pagava

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